Je crois qu’il est nécessaire d’intégrer les femmes et les filles en situation de handicap de manière systématique au travail du Comité de CEDAW. Nous sommes 20% de la population globale des femmes mais nous sommes parmi les plus pauvres du monde et nous sommes constamment victimes de formes aggravées de discrimination.
Je veux également me concentrer sur la consolidation du travail du Comité de CEDAW par rapport à la discrimination multiple subie par beaucoup de femmes invisibles, et cela demande de progresser dans l’élaboration de directives adressées aux États parties en relation avec l’approche de la discrimination intersectionnelle, pour ainsi garantir que personne ne soit laissé pour compte.
Je souhaite faire mes contributions aux processus de renforcement de la collaboration entre les organes conventionnels de l’ONU, pour qu’ils s’enrichissent mutuellement et qu’une approche cohérente soit adoptée, travaillant dans le même esprit lorsqu’ils abordent les mêmes questions.
En fin, je crois que nous devons progresser pour refléter la dimension de la diversité humaine au sein du Comité de la CEDAW, en incluant particulièrement les personnes qui appartiennent à populations invisibles et oubliées, comme les femmes en situation de handicap.
NE FAITES RIEN POUR NOUS SANS NOUS!”
Ana Peláez Narváez